Avec chaque produit il existe toujours un risque de surtension non prévue en vol, par exemple à cause des conditions de vol ou d’une turbulence. Dans des cas très rares cela peut entraîner un dommage du produit. Ce qui est particulièrement frustrant dans cette circonstance, c’est que généralement ni le fabricant ni le pilote ne peuvent en être tenus pour responsables. Les produits light ont tendance à être plus susceptibles de dommage en cas de surtension.
Le test de charge dans le cadre de l’homologation d'une sellette confirme que le produit n’est pas endommagé par des charges spécifiques au point d’affecter la sécurité. Cela s’applique principalement à la sellette et à son système de suspension primaire. Les dommages causés aux sellettes par surcharge affectent surtout l’enveloppe externe : par exemple, les dommages causés par une ouverture de parachute de secours durant un SIV résultent en général de la combinaison de plusieurs facteurs, tels que la charge initiale sur les sangles de liaison et leurs points de suspension, ou une ouverture brutale, par exemple à haute vitesse, ou encore la position du pilote dans la sellette, etc.
Les produits light sont davantage susceptibles de subir un tel dommage que les produits « standard ». Cela ne concerne pas seulement les produits ADVANCE, mais également les produits comparables des autres marques.
Pour des raisons de simple confort, le pilote ne s’assied pas directement sur les sangles qui supportent la charge : celles-ci passent derrière la coque d’assise, qui est constituée de mousse et de tissu, et qui porte directement le poids du pilote. Les facteurs de cause décrits plus haut peuvent créer une surcharge sur les coutures qui concentrent la tension des composants en tissu de l’assise. Le même type de dommage survient également au cours de tests de charge pour l’homologation - c’est un phénomène bien connu. Cela n’affecte nullement la sécurité.
On conduit des tests à la fois de charge et de chocs pour les homologations des parapentes. Au cours du test de choc le parapente subit une tension créée par un camion qui avance à vitesse constante en tirant un câble relié à l’aile. En l’air cependant le parapente subit en général un choc lors de la réouverture brutale après une fermeture ou une cravate. On ne peut pas simuler ce type d’incidents imprévus.
Bien sûr nous nous efforçons constamment d’améliorer nos produits et nos méthodes de fabrication. On y intègre constamment de nouvelles innovations. Néanmoins on ne peut pas exclure la possibilité d’un dommage dû à une surtension dans certaines situations individuelles.
Les dommages dus à une surtension ne peuvent pas être attribués à un défaut de fabrication ou à une faute du fabricant. Ils sont considérés comme une conséquence de l’utilisation au même titre que l’usure normale. C’est pourquoi ils sont généralement exclus de la garantie.
Dans la plupart des cas le pilote n’est pas directement en faute, mais cela représente sans nul doute une situation difficile pour tous. Si tu découvres un quelconque dommage, merci de contacter ton revendeur qui se mettra en rapport avec nous. Dans ce cas, nous nous efforçons toujours d’être accommodants et de rechercher ensemble la meilleure solution. Cela dépend de l’évaluation de chaque cas.
Pour les sellettes pratiquement jamais parce que les parties qui supportent la charge ne sont pas affectées, seulement la couche externe.
Avec les parapentes cela dépend de la nature et de l’étendue du dommage. Dans chaque cas, le parapente doit être contrôlé minutieusement par un " Authorised Service Partner " et réparé par un professionnel.
Dans certains cas exceptionnels les parapentes peuvent présenter des signes de dommage, en particulier ceux équipés de suspentes fines, au niveau de la voilure. Cela arrive si l’aile se réouvre brutalement après une fermeture ou une cravate. Le frottement des suspentes sur le tissu peut le couper ou le faire fondre. Ce dommage survient généralement sur le bord d’attaque.
Dans chacun de ces cas, le parapente doit être minutieusement contrôlé par un « Authorised Service Partner » et réparé par un professionnel.
Non. Bien que notre expérience montre que durant des formations de sécurité, surtout avec du matériel light, il y a plus de cas de dommages dus à une surtension avec les sellettes et même avec des parapentes de façon exceptionnelle, c’est à chaque pilote de décider s’il veut prendre le risque d’un dommage possible. Les formations de sécurité sont d’importants processus d’approche de situations anormales et de simulations de situations extrêmes. Les dommages suivants à ton matériel pourraient arriver au cours d’une formation de sécurité :
Dommage à la sellette (light) causé par l’ouverture brutale du parachute de secours
Dommage aux ailes (light) causé par une réouverture brutale après une fermeture ou une cravate. Dans certains cas extrêmes le tissu au niveau du bord d’attaque peut être endommagé par les suspentes.
Dommage à la sellette ou au parapente lorsque le matériel est tiré hors de l’eau. La sellette et l’aile remplies d’eau deviennent extrêmement lourdes et peuvent être sérieusement endommagées à plusieurs endroits si elles sont tirées trop vigoureusement à bord du bateau de secours.
Pour éviter tout dommage
Tout lancer de parachute de secours pendant une manœuvre entraîne fondamentalement des éléments dynamiques imprévisibles et, dans des circonstances exceptionnelles, des contraintes excessives et inexplicables peuvent survenir dans la sellette. Ce risque peut être virtuellement exclu au cours d’un lancer de secours pendant un vol normal dans le cadre d’un SIV.
Si tu veux pratiquer le lancer du parachute de secours durant une manœuvre et ne pas prendre de risque de dommage tu peux utiliser une sellette robuste.
Une autre alternative très pertinente est le simulateur G Force. Là, l’ouverture du parachute de secours à haute vitesse de rotation et avec beaucoup de G - et donc en conditions difficiles - peut se pratiquer dans de bonnes conditions et se répéter autant que tu le souhaites.
Préviens les aides enthousiastes d’être soigneux et patients pour retirer ton matériel de l’eau.